La Comtesse au musée d'Orsay, c'est un signe, non?
Photos Vincent Remède

Elle peint

Et des fois elle expose

C'est tout Anne Contri, ça. Elle n'allait pas se laisser passer l'art graphique sous le nez. Rien que pour entendre les petites filles s'écrier "Oooh, tu dessines bien !". Même si elle ne se fait pas une grande idée de son Ahhhrt, ce qui compte, dit-elle, c'est de s'exprimer. Avec tout ce qui le permet. On va se gêner...

Des couleurs plein la tête.
Et des pensées qui volent.
C'était à Toulouse. Au happening organisé par Alain Hérété sur le thème de "Eclatement", voilà notre Comtesse auréolée de son idée gonflée : peindre des petites étiquettes contenant une pensée, les rouler et les glisser dans des ballons multicolores gonflés à l'hélium qu'elle attache à ses petites nattes. Les participants pouvaient, quand ils le désiraient, crever un ballon et découvrir la pensée cachée dedans. Pensée qu'on replaçait alors dans son cadre, et qu'on pouvait acheter. Malgré un sérieux mal de tête en fin de journée, ce fut une expo... éclatante ! (oui, la Comtesse n'est pas la dernière à la déconne)

"Tant que tu veux, la vague"



"Il y a de l'abondance" - "Bien sûr que tu regardes" - "Les oeufs à la coque c'est simple et drôlement bon" - "C'était donc si simple" - "Aï ma mère que c'est BON"

Quoi, vous vous attendiez à des pensées philosophiques de haut vol ? Et alors, prendre son bain au chaud dans la salle de bains rose, et trouver qu'on a bien de la chance de jouir de tant d'abondance, c'est pas du haut vol ça ? Réaliser combien il est bon de séjourner aux toilettes, mêêêê arrête, tu te l'es dit mille fois que c'était un grand moment... Pour les oeufs coque, alors là je veux pas vous prendre en traître, essayez, vous verrez si ce n'est pas la première pensée qui vous vient. Pour le reste, d'accord, c'est plus compliqué. Voir partir le chouchou garçon qui tient mon écharpe autant que mon regard, et réaliser que c'est tout simple, une rencontre, oui c'est de la philosophie de haut vol. Quant à Monsieur Never (voir poème) qui me surveille tandis que je parle à sa femme, c'est simple, je ne pouvais pas prendre de photo, mes yeux ont fait l'affaire, mes pensées en étendard...

Je peins ce que je vois

(voyaaage voyaaage)

C'est dans un film merveilleux que cinq personnes maximum ont vu, que j'ai piqué l'idée : "Lundi matin", c'était le nom du film de Otar Iasolliani, dans lequel le héros quitte sa famille et son boulot, pour se balader sur terre. Arrivé à Venise, il sort sa peinture, trempe son pinceau dans l'eau du canal, et peint une carte postale. Mais oui mais c'est bien sûr! Le Quick Painting de la ©omtesse était né !

Capri, c'est pas fini pour tout le monde. Ces petits tableaux peints à la gouache en un quart d'heure, il y en a sept, encadrés carton et rodhoïde
18 x 24 cm encadré - 10 x 14 cm le tableau - 18 euros pièce

Tahiti, ou plutôt Mooréa : "Martine au balcon" - "l'Arbre à douche" - 28 x 40 cm encadré - 20 x 29 cm le tableau Encadrés carton et rodhoïde - 90 euros pièce

Madeira - Hôtel Reid's - 21 x 29 cm encadré - 13 x 20 cm le tableau Trois tableaux encadrés carton et rodhoïde - 40 euros pièce

Lac de Garde, Italie
15 x 21 cm - Pas à vendre...

Cécile au chateau - Bourgogne
Pastel
24 x 22 cm encadré
12 x 16 cm le tableau
Encadré carton et rodhoïde
150 euros

Humeurs variables

Humeurs noires, corps heureux, blues...

Quand Anne Contri s'y met à ne plus rire, quand la pulsion arrive, quand cent fois sur l'ouvrage elle remet le pinceau. De la gouache, toujours, et pour le reste, c'est selon.

L'enfant et la campagne :
80 euros - 15 x 21 cm

Collection Cadre Noir : Alegria (à gauche) - Ophelia (au centre) - Icone (à droite)
25 x 31 cm encadré (carton et rhodoide) - 50 euros pièce

La vague - 12 x 12 cm
N'est pas à vendre...

Trois petits corps : encadrés : 19 x 12 cm - Cadre carton et rodhoïde- Sur la plage : pas à vendre Homme couché : 50 euros - Femme rouge :50 euros

Il fait aussi beau en ce bout de Janvier qu'en Juillet dernier. C'était contrariant, aujourd'hui c'est cadeau. Le grand ciel n'en peut plus d'être ravalé par le vent. Traversant la rue, un marin promène son pompon et soudain la mer n'est plus loin, il ne manquait qu'elle. La fille s'entend dire des encouragemens et ça lui fait peur. Le temps se met à être câlin pendant que le temps se met à être cruel. La fille se demande où elle va, et puis elle y va, a-t-elle le choix. Il fait si beau. Les immeubles sourient à l'hiver amadoué. La fontaine décorée de sapins faussement enneigés fête encore Noël au passage d'un quartier, les rues défilent, en oubliant que la nuit tombe trop tôt. C'est le printemps, c'est l'été, on est en Janvier disent les yeux qui dansent sur les affiches, les murs, le ciel.

A quoi va-t-on rêver. Ça ne va pas durer. Cest même inutile de se dépécher, c'est un présent, un pur présent des cieux, il faut seulement l'admettre et puis le boire. La fille avance au milieu de tout ça et l'euphorie la gagne. Il sera temps d'annoter les désastres quand la nuit s'en emparera. Pour l'instant, elle avance sur du velours gris. Ça sent le vent. Toute cette liberté, un beau gâchis, le ciel est bleu et s'ouvrent les rues. S'envoler, d'une cambrure volontaire. A quoi va-t-elle rêver, de quoi ira-t-elle se navrer. Un petit panier rempli de petits papiers, un tirage au sort. Tirer une journée d'été au grand coeur de l'hiver. Elle sourit. Le cadeau est extraordinaire et l'ordinaire scintille.
La fille ne va pas très bien.
La ville, elle, est en état de grâce.

Anne Contri

La ville en état de grâce

Peinture + texte

150 euros - 15 x 21 cm

Chaud froid

Du sexe ? Où ça ?

Attention les enfants, on dirait que c'est un peu osé, ces quatre tableaux, mais en fait, ça parle plutôt de solitude que d''autre chose. Koakilensoa, voici la série "Chaud-froid" de S.M. la Comtesse.

Les quatre sont encadrés carton et rodhoïde, format encadré : 35 x 31 cm - Les quatre sont à 50 euros pièce.

LE RÊVE DU PRINCE (X 2) : Ci-dessus, modèle femmes. Au centre, modèle homme. Et la solitude du prince au milieu. Je sais mais je n'arrive pas à voir, je sais que le Prince oriental tient quelque chose à la main... Ah oui, il tient une poupée, je me rappelle, maintenant. Le Prince aux femmes, lui, ne tient rien. A se demander si il rêve vraiment.

L'HOMME ET LES TROIS DEMONES (à droite) : Tandis qu'elles hennissent, il joue, à y laisser ses couleurs en guise de plumes...

L'HOMME ET LES ARISTOCRATES (ci-dessous) : Pygmentation, dépygmentation, chaud, froid...

 

Vous en voulez encore ?

Eh bé yen a plus

En fait si, en magasin il y en a d'autres, mais chaque artiste doit savoir conserver sa part de mystère... (un machin comme ça pour dire que j'en ai marre de scanner)

Pour voir le tout, fallait venir aux vernissages sauvages, dans le jardin de Bobito ou à Bergère ! (www.rentapart.com)

Comment ça, vous n'étiez pas au courant ? L'affiche était pourtant très accrocheuse :

Anne Contri - Peintre pas terrible - expose ses tableaux moyens
et les vend à des prix
médiocres

Bah, il y en aura d'autres, des belles expos de bo tablo, patience...

 



COUCOU !

Si vous aimez quand même ces tableaux peints de bon coeur, vous pouvez toujours commander votre choix chez annecontri@tele2.fr et pleurer de bonheur en contemplant l'oeuvre unique que vous venez d'acquérir.

A moins que vous ne préfériez les gravures ?

 

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Ne vous laissez pas faire. Si vous voulez rester là, eh ben ne cliquez sur rien, installez-vous, buvez un thé ou un café, personne n'a à vous faire la morale, après tout. Non mais c'est vrai à la fin...