Deux nouvelles

de ANNE CONTRI

RIEN QUE POUR VOUS

annecontri@tele2.fr annecontri@tele2.fr

 

La Comtesse a écrit une bonne deux-centaines de nouvelles en bigarrant les styles, du thriller à la farce, en passant par le romantisme le plus exacerbé, sans se priver d'être cruelle mais n'hésitant jamais à se lâcher dans la nostalgie, bref, vous vous convulsez de plaisir à l'idée de lire tout ça, je sais , je sais. Voici 1% de la production comtessale à découvrir ci-dessous.

Une nouvelle marrante
Ecrite pour les Décalqués de la Mine de Toulouse, sur le thème de
"Intuition féminine"

 

PUIS

 

Une nouvelle noire
Ecrite mue par l'amour en 1983

"Le Tsar"

 

INTUITION FEMININE

 

Quand elle rencontra Edern-Kévin au bal des Nonnettes Péteuses, Cindy sut qu'elle avait trouvé l'homme de sa vie. Elle était vierge, venait de remporter brillamment son BEPC avec mention acceptable, et il ne fallait pas lui en conter pour atteindre sa fleurette. Edern-Kévin était un garçon sensible. Il la regardait avec ses deux yeux, lui souriait avec sa bouche, la touchait avec ses mains, et Cindy savait qu'un tel naturel dans le comportement était la garantie d'une relation durable. Hélas, quand le garçon lui avoua qu'il avait sept ans, elle eut une hésitation. Son amie de collège, Aurélie Molesse-Mots, lui déconseilla de prendre un appartement avec le jeune homme, leurs deux salaires réunis ne suffisant déjà pas à payer les traites du Bonux Machine et Main qu'ils rêvaient d'acquérir. Cindy hésitait.

C'est deux mois plus tard, au bal des Incendies et Fractures, que son regard croisa celui de Charles-Mohamed. Elle sut qu'elle avait trouvé l'homme de sa vie. Ils passèrent des heures face à face, en silence, et leur idylle dura le temps d'une année chargée en découvertes. Le fait que Charles-Mohamed soit non-voyant, mal-entendant et mal-muet ne gênait pas leur relation, et le coeur de Cindy battait la chamade à chaque fois qu'elle apercevait une canne blanche ou un sonotone. Mais son amie de lycée, Santa Barbara, la mit en garde contre les dangers d'une telle union. En effet, Cindy n'avait pas son permis de conduire, et il était bien imprudent de confier les clés de la voiture à un garçon tel que Charles-Mohamed. Cindy réfléchit, et hésita.

C'est alors qu'elle rencontra Jean-Christ et Jean-Bapt au bal des Retardataires. Elle sut qu'elle avait trouvé l'homme de sa vie, et perdit avec eux son pucelage lors d'une nuit mémorable où l'on joua à cache-mains dans des vapeurs de Coca-Fraise. Cindy fut si troublée qu'elle prit des mesures efficaces afin de faire réaliser la bague de fiançailles qui scellerait leur union. Mais une amie de la clinique suisse, Martina Nabrazéjambtilova, lui fit réaliser qu'elle n'aurait jamais su qui était le père, de toutes façons, et cette réflexion fit vaciller Cindy.

Un été passa en forme de point d'interrogation, et Cindy hésita à se rendre au bal des Scaphandriers. Finalement, elle décida d'y aller quand même, et bien lui en prit, puisqu'en rencontrant Douglas, elle sut qu'elle avait trouvé l'homme de sa vie. Il fallait les voir courir sur la plage durant cet été indien qui n'existe que dans le nord de l'Amérique, et qui était tout simplement le leur. Nus tous les deux, sautillant dans les vagues, avec une aquarelle de Marie Laurencin sous le bras, ils renvoyaient l'image même du bonheur. Mais son amie de camping, Muriel Robindébois, lui révéla que Douglas était en réalité un labrador, et Cindy passa de longs moments à le regarder courir sur la plage en jouant avec une branche morte, et elle hésita. Suite à quoi elle comprit qu'elle n'était pas une zoophile facile, et elle ne sut plus vers qui se retourner.

C'est au bal des Assistés Respiratoires qu'elle aperçut la silhouette majestueuse de Côme. Le charisme dégagé par cet homme d'âge mûr était tel qu'autour de lui, on se pressait, on lui offrait des fleurs, on l'embrassait, on lui caressait la joue dans des gestes de tendresse qui émurent Cindy aux larmes. Elle s'apprêtait à l'épouser sur le champ, ayant deviné qu'il s'agissait de l'homme de sa vie, lorsqu'une copine de pompes funèbres, Virginia Loup, lui apprit la cruelle vérité. Côme était mort, et on s'apprêtait à l'ensevelir après lui avoir rendu les derniers sacrements. Décidément, pas de chance.

Cindy décida alors de se rendre au bal des Factions Rivales, une dernière fois, puis d'arrêter ensuite ses soirées dansantes. Elle eut le coup de foudre pour une Khalachnikov, une grenade dégoupillée, un Magnum 747 et un Falcone en looping, mais une amie gousse d'ail de la faction Vampires-en-Liberté lui fit signaler qu'elle avait une mauvaise mine antipersonnel. De désespoir, Cindy invita chez elle Robert-le-Raide, Antonio-el-Crado, Joe-le-Mauvais et Boris-la-Poisse, et elle sut qu'elle allait se faire mettre jusqu'au trognon. Ce fut pile poil ce qui arriva.

Lorsqu'elle rejoignit en boitant Catherine Ara dans sa petite villa de Goudou-les-Bains, en s'asseyant précautionneusement sur sa bouée, elle lui confia qu'elle savait apprécier à juste titre les subtilités de ce qu'on appelle l'intuition féminine. Catherine, en l'embrassant après l'avoir étendue sur un lit de satin rose, lui donna raison. Les femmes ont ce petit quelque chose de plus que les hommes n'auront jamais. Muriel et Martina, qui les avaient rejointes, tombèrent d'accord ainsi que dans le lit, et toutes portèrent un toast à la gloire de Cindy et de la fulgurance de ses intuitions. Cindy, rougissante et émue, se félicita d'avoir toujours trouvé sur sa route des amies sincères et tout le monde s'embrassa dans la joie et la bonne humeur.

 

FIN

 

LE TSAR

 

 

Bientôt, je vais mourir.
Bientôt, c'est à dire jamais.
Cette vieille garce de mort n'aura pas le cran de me porter le coup final. Je suis trop fort pour elle, j'en ai déjoué d'autres, des salopes qui voulaient ma peau, que j'ai traînées dans la boue, dont j'ai cassé les os. SANS UNE ONCE de plaisir. Mes tortures ne m'apportaient que dégoût, elles le savaient, la mort le sait, je me battrai, mais sans plaisir.
Elle ne m'aura pas. Trop pâle, presque jalouse de la noirceur qui me recouvre. Un jour... elle aura peur, osera-t-elle l'avouer ? Eh, c'est peut-être moi qui la baiserai !

Elle me guette depuis longtemps déjà, me regardant vieillir. Vieillir. De cette décomposition choquante qui fait trembler les bonnes âmes, mais moi je n'ai pas peur. Je suis seul. Je n'ai que peu d'années sur la gorge, pourtant déjà mon sang desséché se cogne dans mes veines, mon regard aux vaisseaux éclatés se vide de toute lueur, et ces creux, ces fosses profondes sous les yeux qui m'ont bouffé petit à petit les cils les joues les lèvres, je n'ai plus rien d'humain que cette face caricaturant l'humain mais HUMAIN JE LE SUIS TU M'ENTENDS, même quand le feu le froid la gâle dessècheront mes lèvres à les en faire craquer, découvrant mes dents blanches toujours serrées, même quand je n'aurai plus que deux billes de papier mâché en guise de regard, même quand mes bras ne pourront plus étouffer les rats, je ne me rendrai pas.

Mes ongles crissent sur le macadam. Je cherche une accroche je cherche un port, avec toute la force qui me reste, et je ne trouve pas. Ces mains, qui représentaient tant, mes mains, à présent elles fouillent elles grattent le sol, on veut me battre je me plie et prends les coups jusqu'à ce qu'ils en aient marre de me taper dessus alors ils partent, et même leurs rires ne m'atteignent plus. Ils ne peuvent plus me faire le moindre bleu, je ne suis qu'une plaie, tarie, famélique, mais vivante, tu m'entends, vivante.

Il y a une lumière bleue là-haut sur l'immeuble d'en face. Cette lumière m'aide un peu, elle ressemble à de la musique. Elle me berce. Il n'y a plus rien de pur en moi que mes dents. Incroyablement blanches et brillantes, elles font de mon rictus un sourire de Tsar. Mes dents, et mon coeur. Mon coeur est pur, ça, ils ne le savent pas. J'avais tant à donner. Un rien aurait suffi. J'y croyais.

Mais je rage. Je tape le macadam, bousillant un peu plus mes mains d'or, et je ris. Dents blanches, renvoyant l'éclat du soleil mon arme. Le soleil, partenaire. Le soleil, concurrent exécrable dans sa fadeur. Soleil, vieux con. Sont-ce mes dents qui renvoient l'éclat du soleil, ou le soleil qui renvoie l'éclat de mes dents ? J'en ai aimé des femmes. Des centaines, des milliers, la terre entière. J'en ai croisé, de ces pubères, qui s'accrochaient, me suppliaient. A l'infini de ces starlettes, ces monstrueuses femelles au trou béant que j'allais défoncer pour qu'elles m'en redemandent. Elles en redemandaient. Et puis j'ai vécu ces secondes où les oreilles se dressent comme font les chats, comme si l'ouïe aiguisée permettait de mieux voir, comme si tous les sens voulaient participer au grand étonnement : là, la Femme. La femme soudain aperçue qui, de son anonymat, devient Elle, celle qu'on caresse, qui appelle les doigts, qui nous fait faire des bonds, qui crispe nos mâchoires, celle, inimitable unique et merveilleuse, qui aura toujours cette moue quand se ferme la porte, qui s'euphorise d'un oiseau qui passe, elle, mais. Mais elle. Je humais l'air qu'elle rejetait pour ne rien perdre de son existence. Elle souriait et je buvais son sourire. Elle souriait sans savoir qu'au moment précis où elle prononcerait cette parole et qu'importe sa phrase, simplement quelques mots distillant un mal sourd, je saisirais au galop le cheval-processus de sa destruction. Paume ouverte, la même main qui avait bercé ou caressé allait s'écraser contre son visage devenu insupportable. Qui parlait si bien d'avenir. Que je ne pouvais que détruire.

Et je la détruisais, me détruisant aussi, mais moi... Je rerencontrais elle, une autre inimitable, une autre merveilleuse, un peu plus ou un peu moins. J'embrassais avec rage les filles qui passaient. Et puis, je détruisais. Que m'aurait-il fallu, qu'est-ce que j'attendais donc de ces êtres humains conçus pour m'admirer ? J'attendais. Tout simplement quelqu'un. Mais tout quelqu'un si simple soit-il ne pouvait qu'appeler la destruction que je porte en moi comme éternel échec et éternelle force.
Cent fois je t'ai dit je t'aime. Je le dis à tout le monde. Cent fois je t'ai dit je t'aime, et je t'aimais. De tous nos baisers, de tous tes sourires. En allant cueillir ta silhouette sans préméditation, c'est toi que j'ai trouvée, longue et forte, habile comme l'eau des rivières, riche de tout ce que je ne possédais pas. Pourquoi m'as-tu fait mal ?J'aurais pourtant passé mes nuits à te contempler, bien sûr je te voulais intouchable, toute à moi. Bien sûr j'ai réclamé ta vie, comment aurais-je pu m'en passer, il le fallait, je ne pouvais pas vivre sans ton absolue fidélité.

Mais je rage. Je tambourine le sol, bousillant un peu plus mes mains d'or, et je ris. Il fallait que tu sois à moi, seulement à moi. Pourquoi m'as-tu fait ça ? Moi qui riais de faire pleurer les femmes, j'ai dû éclater en lambeaux parce que tu me volais. Tu me volais mon air en t'envolant loin de ma bouche. Je pouvais, moi, enfiler des salopes pour que leurs cris pendant l'assaut fassent des tiens une mélodie. Tu n'avais pas à me copier.
La lumière bleue s'éteint. J'ai eu mal. Le monde s'est tordu sous l'effet d'une chaleur monstrueuse. Monstrueuse, tu étais monstrueuse. Je devais te suffire. Tu m'as rendu fou. L'espace d'un instant, alors que le printemps bruissait dans la fontaine, j'ai cru que je te pardonnerais. Tu serrais les dents, heureuse je le savais, du coup que tu m'avais porté. J'étais ta chose. Te serrant dans mes bras je voulais oublier, j'ai failli pardonner. Ta peau contre ma peau, ton corps lové contre le mien, ton coeur battant, ta bouche mordant mon épaule, tu ne voulais plus me perdre, mais l'arrachement. La lumière bleue s'est éteinte, je repense au printemps où l'orage a craché, pour t'écraser.

Nous nous sommes battus comme des chiens. Tu ne peux imaginer le mal qui m'étouffait lorsque je te portais un coup. Je me rendais malade à te donner la fièvre. Mon regard s'embuait à chaque coup de fouet. Je crois que j'aurais hurlé NON en te voyant souffrir, si je n'avais été ton unique bourreau. Tournant la vis qui t'écrasait, j'étais presque heureux de te voir te battre. Je respirais de tes coups, je t'admirais, arrosée de mon vitriol et pourtant souriante. Presque fier de toi qui, malgré ta fatigue de me voir si haineux, continais la lutte.

Et tu ne crevais pas. Mon amour se serait épanoui dans ta mort. Imcomplète, cette extase dans laquelle nous nous détruisions devait porter le poids de sa fétidité. Ca n'en finirait plus, mon amour. La lutte elle-même pourrissait dans des méandres insoupçonnés. Tu avais vieilli, tu me devais ta laideur et je l'aimais pour ça. Usée, fatiguée, toujours là. Perdue àjamais, intouchable comme je l'étais pour toi, en route pour l'enfer où je te retrouverai sans doute, suite d'éternité.

Mes paupières arrivent à peine à recouvrir mes yeux. Des passants m'ont frôlé, tout à l'heure, seul le gamin n'a pas eu peur. Il a dit à son père, interloqué : "Le monsieur il a les yeux rouges, papa". Tais-toi, répond l'autre. Qui a tourné lentement la tête vers moi, presque en cachette, pour recevoir le choc de mes yeux le fixant. Il a cillé et continué de suivre sa petite famille la tête basse, soudain conscient que je suis le mal qu'il porte en lui, qu'ils portent en eux. Il avait oublié, dans sa vie organisée, que quelque part en lui je gîs, symbole de sa décomposition.

Peut-être m'a-t-il croisé, il y a si longtemps. Sans se souvenir du fatras grandiose qui m'entourait. Où les yeux de mille spectateurs étaient deux mille projecteurs braqués sur moi. On me frappe à présent mais jamais je ne crierai que je regrette quoi que ce soit. J'ai tenu un fantastique succès entre mes mains trop maigres. On m'enviait de partout, même les pierres tremblaient. Mais ça ne suffisait pas. Qu'aurais-je fait de ces succès terrestres, de ces bouches entrouvertes, de ces trop fades applaudissements ? La vie m'offrit bien des réussites... Mais ces phrases ridicules ! La vie ! ne m'a rien offert. Seul, planté sur mes deux jambes, avec cet air chétif qui manquait de me faire passer inaperçu, je possédais le génie nécessaire pour accrocher n'importe quel objet de mon désir.
Et chaque victoire m'humiliait. Alors que ces enfants de peu déliraient de mon succès, je grondais sourdement... Jusqu'au moment où tout volait en éclats. Une bombe au milieu du chateau de cartes. Plus, toujours plus, plus loin. Personne n'a jamais compris pourquoi ces victoires lentement élaborées provoquaient chez moi un frisson de dégoùt. Personne n'avait la hauteur d'esprit de réaliser que se contenter de la première marche est mille fois plus mesquin que d'être au ras du sol... Mon complice mon ami mon presque frère n'a pas supporté que je fracasse ses rêves. Bien sûr, nous étions les rois...

Ce temps n'était pas trop laid. J'ai eu autant de douleur et de difficulté à grignoter les bases de notre succès que nous n'avions eu à le construire. Ces furies joyeuses me tenaient à coeur. J'ai cru céder, c'est vrai. M'absoudre moi-même de mon désir d'absolu, me satisfaire de cette vie qui pouvait s'étendre à l'infini. Mais je valais mieux. Je me mis à saboter notre oeuvre avec application. Mon ami mon frère fut atterré lorsqu'il s'aperçut de mon travail. Difficile de distiller dans ma mémoire son regard noyé d'indignation de tristesse et de peur. Il partit, me tourna le dos dans un soupir dont le souvenir m'est encore cruel. Lui le terrestre aimait trop la surface du sol, alors que je désirais l'acidité des sommets.

Le nez dans la boue, je me suis retrouvé seul. Et alors. L'important est de ne jamais s'habituer à la médiocrité par peur de la poussière ou des ennemis. J'ai reconstruit de semblables chefs d'oeuvre. Bien sûr je n'avais plus mon frère, son amitié puissante me manquait peut-être, mais les femmes étaient là, la furie tournait, noire ou profonde. Dans cette furie un temps m'envoûtant, j'étais capable d'un meilleur qui fascinait comme d'un pire terrifiant. Les yeux pleins d'horreur je me laissais adorer par des vieux singes salaces, je défigurais des déesses à coups de poing mal lancés, j'humiliais des petites filles. Dans une même frénésie mais de joie, j'éclatais les atomes d'un public presque trop respectueux, je rêvais des heures au retour d'une princesse solide ou fragile qui voulait bien croire à la sincérité de mes yeux brillants, j'offrais mon sourire à un inconnu. Qui souriait aussi. Personne ne me sourit.

Ca m'est égal. Que je me sois retrouvé seul et dans cet état n'est pas un constat d'échec. J'ai tout perdu, et qu'aurais-je gagné ? Je suis là, plus digne au ras du sol que tous ces indéfinissables humains qui pavanent du haut de leurs maigres collines. Les hautes montagnes ont écorché mes mains, qui raclent le macadam pour y trouver une accroche. Je suis foutu, comme je l'ai toujours été. Mais je ne regrette rien. Si je rage, c'est que je vis encore, que ma puissance de vie est encore victorieuse. N'appelons pas gâchis ces femmes éparpillées, ces fans devenus ennemis, ces illusions de pouvoir envolées. Je suis là, je suis seul et je vis.
Une ombre passe. C'est toi mon amour, qui continues la bataille. Elle déambule quelques fois, me rappelant qu'elle est toujours présente, qu'elle est toujours pour moi. Son existence me réchauffe, mais elle sait que je ne me rendrai pas. Pas plus qu'à cette mort qui me guette et qui tourne dans la lumière bleue de l'immeuble d'en face.

Qui me berce, et qui ne m'aura pas.


FIN

 

Je sais, c'est pas à pleurer de rire, mais je rêve depuis une vingtaine d'années de monter ce texte sur scène. Si ça dit à quelqu'un...
annecontri@tele2.fr

 

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