Plaisir éphémère

O musiciens, artistes et showmen, l'envie n'est pas tant de se donner en spectacle que d'être un groupe que la voix, l'espace d'un instant, unit.

30 NOVEMBRE 1999 :

Réveillon de fin de mois.

Puisque tout est éphémère et que Comtesse voulait donner la voix à toute forme d'expression artistique, après la peinture la photo la mode la cuisine les objets, la série des réveillons de fin de mois se clotura sur la chose la plus éphémère du monde : la musique.

On aperçoit au fond de la salle la sculpture en coquille d'oeuf de Paco Codo, qu'il fit exploser à minuit pile lors des voeux. Pandonov, lui, avait sculpté une grosse bougie, qui fondit le temps du happening. La Comtesse avait maquillé une horloge pour qu'elle délivre son message à minuit. Sandra avait composé un tableau nommé "Urgences Fifilles" avec un nécessaire à se refaire une beauté en un clin d'oeil.

Eh oui, le 30 novembre 99 marquait la fin des réveillons de fin de mois. Il ne fallait pas rater ce dernier happening de l'année, du siècle, du millénaire, tout de même. Oui je sais, le VRAI millénaire n'allait débuter qu'en 2001, pour les puristes. Mais point puriste n'était-elle, la Tetesse, et son goût pour la nostalgie risquait de toutes façons de la faire sangloter à la disparition du 1 devant la date.

Mais pourquoi pas le 31 décembre 1999 ? Parce que ce réveillon-là, il était laissé à la responsabilité de chacun. Nous par exemple, le Totophe, la Stèph et moi, on en a fait une balade parisienne dans le Marais et Bastille, une balade un peu saoule où nous avons commis un grand nombre de photos qui vaudraient le coup de faire partie de ce site, mais j'en ai marre de scanner, alors on va attendre que Totophe fasse son site aussi, comme ça on pourra visionner tout ça.

Le but, donc, en ce 30 novembre, était de trouver le studio gentiment prêté pour l'occasion par monsieur André (dit : le Chinois) à Ivry. D'y arriver vers 20h, en présentant une oeuvre éphémère. Puis de sortir les guitares et de s'installer à la batterie afin de faire le maximum de bruit, et si possible, un joli bruit.

Les vrais musiciens mirent du temps à arriver, En attendant, le groupe des amateurs (en comptant quand même avec Noémie en batterie prémonitoire, et en guitare avec la Comtesse, et avec Ute à la voix dietrichienne) s'en donna à coeur joie et esquissa même une petite moue en se faisant retirer la vedette par les pros.
Mais quand tous les guitar'heroe du monde vinrent s'installer entre les mains de Manu, du Tcheff, d'Aziz et des autres, l'extase fut considérable.

Ah, s'être croisés il y a vingt ans sur les quais tout chauds de Chatelet, dans des boeufs et autres concerts improvisés de la plus belle espèce, et se retrouver encore, un peu vieillis, pour faire la fête à Ivry, si c'est pas mignon. Noémie en rockeuse du RER, Comtesse en mancheuse gourmande, Manu à la voix de velours, le Tchef en roi du riff, Alain et son harmonica gouailleur, nos petits morts en souvenir...

Ce qui n'empêche pas d'applaudir Bertrand, Virginie, JéG, Lns et Timor. pour leur présence fort participative, ainsi que quelques inconnus dont je n'ai pas su retenir le nom...

Puis nos héros ont rengainé leurs instruments, mais dans nos coeurs, la musique est à jamais là pour nous enchanter. Oui je sais, je fatigue dans le commentaire, mais j'ai un atroce mal de dos qui me cisaille l'inspiration. Eh oui, c'est ça aussi, être un artiste maudit...

18 JUIN 2000 :

Les gardiens de l'Agha Khan

Quatre bandes se rejoignent pour festoyer sur l'île de la Cité parisienne avec soleil, enfants, musiciens et bonheur.

Première bande, la bande de Chatelet, soit les toujours glorieux Manu et sa Laulau et son Léo, Noémie toute savoureuse, le Tchef présentant ses deux garçons, et quelques guest stars. Non, les photos n'y sont pas toutes. Le lendemain, en s'esbaudissant dans le squatt d'artistes de la rue de Rivoli, un taré paranoïaque voyant que je le prenais en photos, m'a arraché l'appareil des mains et l'a brisé par terre. Plus douloureux que la perte de l'appareil : la pellicule quasi terminée dedans...

En deuz, l a bande de Massy, jadis rencontrée par Marcelo au Kenya, lequel Marcelo est venu avec son épouse Hiromi et leurs enfants, la bande de Massy, c'est Vindine et Géralcent, Ute et Hervé, Joan alors avec Laeticia, et tous les petits nenfants qu'ils ont tous produits.

En treuz, la Tite Bande est composée de Bertrand et Jérome, Virginie, Hélène, agrandie de Jipé, Mr Pewwet, Laurent et Flo, CathSté and guests.

Et pour finir, la bande de la BN, importée par Mr JéG., soit Christobald et Sandra just maried, Khalid, et cousin Edouard le bienheureux...

Nos amis les enfants s'appellent Téo, Léa, Naomi, Luana, Louise.
Dans son berceau, Anne-Lou, à la maison, Lukas, dans sa poussette, Léo, les deux grands de Vady, et à venir, tant de petits bidules encore, tout rigolos tout chauds.

Première représentation publique et officielle de l'Opéra Chinois, par nos héros Hiro Christo et Ahn-Khon-Trii

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(vous faites ce que vous voulez, m'en fous, j'ai mal au dos)

Les photos du 18 juin sont signées Vincent T., Noémie Duquartier, Marcelo, Khalid, Nina Zenki, tous plus doués les uns que les autres, et qui m'ont secourue avec grâce lorsque j'ai vu exploser mon appareil sur la dure asphalte parisienne... Les photos du 30 novembre sont signées Anne Contri, mais nul doute que Noémie et Timor y aient mis la main aussi.